Dans la nuit du vendredi 9 novembre 2018, un homme armé a fait un mort, à la Riviera-Palmeraie, dans la commune de Cocody. Mort en la personne d'un jeune ressortissant malien, répondant au nom de Arama Ali, gérant d'une agence de transfert d'argent.
Sur les faits, nos sources apprennent que, ce vendredi-là, comme les autres fois d'ailleurs, le jeune homme mène bien ses affaires à travers son agence de transfert d'argent, à la Riviera-Palmeraie, non loin d'une école primaire dénommée « Massi Canada ».
A ce moment-là, l'infortuné garçon ne sait pas du tout qu'il vit ses dernières heures sur terre. Oui. Car, dans l'ombre, en toute discrétion, ses faits et gestes sont suivis par un criminel déterminé à lui ravir ses sous. Au prix même de sa vie. Et ce triste moment va arriver dans quelques heures.
Ainsi, nous voilà à présent à 22h. Heure que choisit le jeune opérateur économique pour fermer les portes de son agence. C'est d'ailleurs tous les jours à cette même heure qu'il met un terme à ses activités, pour regagner son domicile. Alors après avoir verrouillé les portes de son point de transfert d'argent, Arama Ali fait appel à son cousin M. Adama qui, lui, gère une cabine téléphonique juste à côté. Les deux jeunes gens, réunis, prennent alors la direction de leur domicile. Domicile situé tout près de là.
Mais à peine quelques pas parcourus, ils voient surgir de nulle part un quidam tenant fermement une arme à feu. Ce dernier vraisemblablement ne cible pas le gérant de cabine téléphonique. Il n'est pas sûr que ce dernier gagne beaucoup d'argent, pour en faire une potentielle cible. Il en veut plutôt au gérant d'agence de transfert d'argent, dont il a du reste déjà signé l'arrêt de mort.
Ainsi, le malfrat qui ne se pose pas des questions, met en joue Arama Ali et, à deux reprises, tire sur lui à bout portant. Atteint à la cuisse droite et à l'omoplate du même côté, l'infortuné sous l'impact des balles est projeté au sol. L'homme qui vient de tirer en profite pour lui arracher son sac contenant l'argent et s'enfuit au pas de course.
M. Adama, sous les yeux duquel le crime vient d'être commis, se met à crier à l'aide. Finalement sur indication de nombreux témoins de la scène, il fait conduire son cousin dans un centre de santé, à quelques encablures de là. Malheureusement le jeune opérateur économique ne survivra pas à ses graves blessures. Il rend donc son âme au Créateur.
La police, alertée, dépêche des agents au centre de santé où ils constatent la mort de Arama Ali. Puis, ils se déportent sur les lieux de l'attaque mortelle, où ils recueillent des témoignages importants. Ils y ramassent du reste deux douilles de munitions de 9mm qui, comme la version des témoins de la scène, pourront être utiles à leur enquête, visant à retrouver le meurtrier. Et pourquoi pas des complices s'il s'en trouve.
Pour l'heure, le corps sans vie du pauvre Arama Ali est conservé à la morgue de l'Hôpital militaire d'Abidjan ( Hma).
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